BOULNOIS
Happé dès son plus jeune âge par la peinture de Jérôme Bosch, le peintre BOULNOIS a spontanément orienté son art vers un univers fantastique peuplé de réel et de merveilleux (de là on peut le classer dans les peintres de la « réalité magique ») monde dans lequel il excelle.
Cependant, à l’analyse, il y a une part de cet inconscient collectif : « les angoisses de vie, de mort, du temps qui passe inexorablement, la recherche du bonheur, du rapport à la nature et l’écologie, nos questions ésotériques et spirituelles » explique le peintre.
Il ne faut pas passer trop vite devant ces merveilleux glacis oniriques qui pourraient faire oublier la profondeur de l’œuvre cachée sous cette première couche visible de cette part d’enfance masquant une réflexion sur ces évènements qui nous ont tous modelés.
En quelques titres : « Parabole d’une vie réussie », « On a tous le chien qu’on mérite » , « Nous sommes peu de chose » , « La chevauchée du non-sens » , l’artiste nous laisse des pistes pour dévoiler quelques questions existentielles qui nous taraudent de temps à autre.
Permettre toute interprétation à ces visiteurs est essentiel pour BOULNOIS car il sait que lui-même n’a pas toutes les pistes pour avoir de vraies certitudes.
Luis Porquet, Critique d’art